Nouvelle génération 
La Tour Eiffel à Paris, en France, construite pour commémorer le 100e anniversaire de la Révolution française, aurait été ridiculisée et critiquée lors de sa construction, la qualifiant de  
« réverbère tragique » et de « pilier de fer déformé comme un équipement de gymnastique ». Dans une ville où la plupart des bâtiments étaient en pierre, la Tour Eiffel, avec sa structure en acier apparente, semblait totalement déplacée et incongrue dans l’atmosphère à l’ancienne de Paris.
La structure, si différente de l’architecture de la ville qui contient les changements des époques, du Gothique, de la Renaissance, du Baroque et du Rococo au mouvement d’Art Nouveau basé sur les idées des Lumières, doit avoir été une idée révolutionnaire qui a détruit l’ordre existant.
Dans notre ville, autrefois basse et plate, des bâtiments hauts et hétérogènes ont été progressivement introduits et sont devenus une tendance, concurrençant des conceptions créatives et innovantes combinant nouveaux matériaux et technologies de pointe pour créer des bâtiments plus hauts à l’allure unique, s’imposant comme des repères au-delà de simples fonctions. Il s’agit d’une image urbaine inhérente à notre conscience, une idée urbaine qui sert de base à l’existence et à la reconnaissance. C’est dans cet esprit que j’ai entrepris de la reconstruire par des collages répétitifs, cherchant à exprimer les désirs explosifs de la ville et son désir de changement dans une société moderne où la reproduction et la production en masse prennent place.